Définition Wikipédia :
Personne qui manifeste de l’aversion pour tout le genre humain.
La misanthropie ou anthropophobie est le fait de détester ou mépriser le genre humain dans son ensemble, sans aucune distinction de sexe, d’ethnie, de religion ou de nationalité.
Dans la philosophie occidentale, la misanthropie est liée au fait de s’isoler de la société humaine.
De nos jours, est suspectée de misanthropie une personne se tenant loin de ses semblables et aimant la solitude.
Depuis l’âge adulte, je sens que je m’éloigne de plus en plus des autres en général.
Je n’ai jamais d’ami proche et régulier et c’est souvent moi qui n’entretiens pas les liens avec les autres.
Plus les années passent, le moins je m’intéresse aux loisirs communs comme les sports, les voitures, les sorties dans les bars et restaurants, etc. Je préfère profiter des plaisirs gratuits de la vie… je m’éloigne toujours plus de mon ancienne vie matérialiste et superficielle.
On dit souvent qu’il faut voir le verre à moitié plein, mais ma vision de l’être humain est un verre à 90% vide… alors c’est assez difficile de voir le 10% de bon, mais j’essaie.
Je constate régulièrement le non-respect envers les autres, envers les animaux et la nature (notre Terre Mère). Je vois des personnes centrées sur elles-mêmes, stressées et programmées à entretenir un style de vie qui empoisonne notre société malade sans aucunes volonté de changer quoi que ce soit.
Je me sens comme quelqu’un qui veut guérir, mais qui est entouré de gens malades… je cherche donc à m’isoler!
La définition d’un misanthrope parle d’une haine du genre humain. Est-ce que je déteste tous les humains? Non, mais la grande majorité me font pitié, m’attriste et me frustre souvent.
Il fut un temps où je visualisais et espérais un futur utopique où l’humanité finissait par vivre en paix avec des bonnes valeurs. Mais aujourd’hui, j’en suis venu à la certitude que nous allons nous détruire bien avant que ce changement s’opère.
Je voyais dernièrement un documentaire sur les avancements de la conquête de la planète Mars et éventuellement sa colonisation. Tout ça pour fuir une planète qui devient trop peuplée et de moins en moins vivable. C’est décourageant de voir à quel point nous pouvons être bêtes en croyant que ce sera différent ailleurs. Nous allons simplement aller polluer et détruire une deuxième planète!
Je suis sorti de la ville pour aller vivre à la campagne en croyant que les gens seraient différents.
Il y a certainement des différences. Il y a moins de stress et les personnes se parlent plus qu’en ville, mais pour ce qui est des imbéciles… oui, j’ai bien écris « imbéciles » parce que c’est la moins pire expression pour définir les personnes qui : ne ramassent pas les crottes de leur chien, jettent leurs déchets par la fenêtre de leur voiture ou les laisse partout dans les lieux publiques, les pires sont ceux qui trouvent amusant de péter leurs bouteilles de bière par terre, il y a aussi les fumeurs qui jettent leurs mégos par terre même s’il y a un cendrier à quelques mètres, les conducteurs qui trop stressés et pressés pour laissé traverser les piétons ou qui te colle au cul en voiture, ceux qui ne respectent pas les animaux, ceux qui dérangent la quiétude des autres en ne respectant pas les règles, exemple : des gens à vélo qui roulent sur des chemins piétonniers ou d’autres qui laissent leur chien en liberté dans les parcs où il y a des enfants, personnes âgés et familles qui cherche le calme… J’en passe et en oublie!
Certains diront que ce n’est rien quand on pense aux peuples en guerres ou en famine, mais quand on vit dans un pays dit « civilisé », tous ces petits désagréments, accumulés jours après jours, finissent par peser et empoisonner l’existence.
Bon, revenons à la différence entre la ville et la campagne… Je constate aujourd’hui que la loi de la moyenne est de mise ici.
« Les imbéciles sont en moins grand nombre à la campagne parce que la population est beaucoup moins nombreuse. Le pourcentage est le même partout probablement! »
Donc, est-ce que je suis misanthrope? Je ne sais pas. C’est la définition la plus proche de ce que je ressens en moi.
Cependant, je continu de croire en une vision, le rêve d’un jour rassembler une petite communauté de personnes qui priorise le respect et la vie, de vivre entouré de bonnes personnes dans un endroit sans pollution directe.