Croire en ses rêves, écouter sa petite voix intérieure et faire des pas vers la réalisation de ces rêves est tellement important dans notre vie… je le réalise aujourd’hui.

J’ai fais de nombreuses erreurs de parcours depuis plus de 30 ans, mais c’est depuis que j’ai pris des décisions drastiques que ma vie a changée.

Personnellement, j’ai dû me rendre presqu’au fond du baril pour repartir à nouveau… « J’ai vidé la mauvaise eau du baril pour le remplir avec de l’eau claire. »:)

Laissez-moi vous résumer un de mes plus grand rêve. Ce rêve est de vivre dans un petit village côtier, dans un climat chaud et sans hiver, pas trop gros et pas touristique à l’extrême, mais quand même un peu pour qu’il y ait de la vie quand même. Je travaillerais pour mon propre business et profiterait de la mer à tous les jours.

Aujourd’hui je réalise que je me suis rapproché énormément de cette vision que j’ai dans mes rêves depuis des années.

J’ai quitté la ville et ma carrière en informatique pour m’installer en région au bord d’un lac. Cette étape fut une erreur nécessaire qui m’a cependant rapproché d’un autre but… celle de connaître un superbe village sur la rive du grand fleuve Saint-Laurent qui est d’une largeur de 24 kilomètres à cet endroit où les eaux salées de la mer remontent pour se mélanger à l’eau douce descendante. Ça ressemble un peu à la mer!

Par un heureux hasard, on y retrouve les plus beaux couchers de soleil au Québec, et moi qui a toujours aimé la photographie, je me suis mis à prendre des tonnes de photos de cette région.

J’ai créé un site web et une page Facebook et en pas plus d’un an, je commençais à me faire remarquer. J’ai beaucoup donner et donne encore, et aujourd’hui les contrats commencent à arriver. Ceci est un des grands changement de cette année, mais un autre tournant de vie s’est opéré ce printemps. Étant souvent au bord du fleuve et au parc nautique pour prendre des photos depuis deux étés, j’ai commencé à connaître les gens du coin. Entre autre, le maître de port qui me parle d’un club de voile l’automne passé. Il revient à la charge tôt ce printemps et me convainc de joindre le club. Aussi, je commence à m’impliquer à aider pour des travaux à la marina. En deux mois, j’ai fais 22 sorties à voiles, principalement avec le voilier du club, un 24 pieds, mais aussi sur quelques autres voiliers de membres du parc nautique, dont un beau Bénéteau 34 pieds et un Mirage 30.
Comme le maître de port m’a répété quelques fois… je suis entré dans le monde nautique par la grande porte!
Ma conjointe m’a suivit dans cette aventure en m’accompagnant à quelques reprises… Et elle adore la voile!

Nous nous sommes mis à naviguer sur les sites internet de vente de voiliers juste pour sonder le marché. Nous avions fait une analyse de ce que nous voudrions comme bateau et nous en sommes venu à la conclusion que nous aimerions un voilier d’une longueur d’environ 30 pieds.
Pourquoi 30 pieds? Parce que nous ne voulons pas devoir vendre dans une couple d’années parce que nous avons été trop petit pour nos besoins et nos projets futurs sont de faire de petits voyages sur le fleuve et de plus grands voyages un jour. Pour ces raisons, nous voulions une grandeur minimum qui comprend les accommodations, comme au moins 2 lits, salle de bain fermée, cuisine équipée, eau courante avec de bonnes réserve d’eau potable, etc.

Donc, après réflexion, j’ai réussis à créer un début assez solide de ma vision de rêve. Le seul grand manque est que je suis dans un village nordique où l’hiver y est beaucoup trop long et pénible et que je ne suis pas au bord d’un océan. Par contre, je développe une passion pour la voile que je n’avais pas imaginé. Donc mon avenir comporte peut-être des longs voyages en voilier.

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