En attendant que 2017 arrive…
Chères lectrices et chers lecteurs.
Je tiens à vous souhaiter un excellent temps des Fêtes.
Mon blog étant à ses premiers pas, vous n’êtes pas encore très nombreux à me suivre, mais cela ne change rien au fait que vous êtes tous importants et uniques. Vous m’apportez tous quelque chose et je vais faire tout mon possible pour vous apporter beaucoup également.
Mes résolutions pour la nouvelle année sont déjà pensées et l’une d’elle est de me discipliner à écrire plus d’articles venant de moi sur des sujets qui vous intéressent. Je vais vous demander régulièrement si vous avez un sujet qui vous intéresse en particulier, quels problèmes vous affrontez en essayant de poursuivre vos rêves et passions, etc…
Vous savez probablement que tenter de découvrir sa passion, son véritable but dans la vie, ce qu’on appelle son « purpose » en anglais, ce n’est pas si évident que ça. Certains le savent (le ressentent) depuis leur tendre enfance tandis que d’autres le cherche toute leur vie sans jamais trouver.
Pour ma part, j’ai cherché longtemps, mais plus j’écoute ce que la vie essaie de me dire, plus je découvre que mon but dans la vie est d’être heureux et de faire tout ce qui est en mon pouvoir pour aider le plus de gens possible à le devenir aussi. Et quand je parle d’être heureux, c’est à un niveau au-delà du conscient, c’est au point que rendu sur mon lit de mort, je n’aie aucuns regrets et que je sois fier de la vie que j’aurai vécue.
J’ai la forte conviction que lorsque nous sommes en paix avec nous-même et vraiment heureux, la haine et le ressentiment ne fait plus partie de notre vie. Lorsqu’un assez grand nombre de personnes accèderont à ce niveau de conscience, le monde se trouvera automatiquement changé.
Je profite donc de l’occasion des Fêtes pour vous souhaiter une vie heureuse, pleine d’amour, de paix, d’aventure et de santé.
Namasté mes amis.
Patrick
Votre cerveau possède un bouton ‘supprimer’ et voici comment l’utiliser
Voici un article très intéressant sur la capacité de notre cerveau à apprendre de nouvelles choses et comment s’aider à assimiler les bonnes informations. Nous entendons souvent parler de l’importance du sommeil. Ici, Sandra Véringa nous explique de quelle manière notre cerveau fait du ménage pour faire de la place à de la nouvelle matière. Bonne lecture !
Patrick
Image crédit: [Photo: NICHD/P. Basser]
Il s’agit de la manière fascinante par laquelle notre cerveau fait de la place afin que nous puissions y construire de nouvelles connexions plus solides et ainsi mieux apprendre de nouvelles choses.
Il y a un dicton en neuroscience qui dit ceci : “Les neurones qui se fusionnent se connectent.”
Cela signifie que plus vous utilisez un neuro-circuit de votre cerveau, plus solide deviendra ce circuit. C’est la raison pour laquelle, pour citer un autre dicton bien connu, « La pratique rend parfait ». Plus vous vous exercez au piano, à parler une langue étrangère, (à parler en public) ou à jongler, plus les circuits correspondants se solidifient.
Pendant des années, ce fut ainsi que nous apprenions de nouvelles choses. Mais selon de nouveaux développements, l’habilité à apprendre exige plus que de construire et de renforcer des connexions neuronales. Encore plus importante est notre capacité à se débarrasser des anciennes. Nous appelons cela “élagage synaptique.”
Voici comment cela fonctionne:
Credit image: [Photo: NICHD/P. Basser]
VOTRE CERVEAU EST COMME UN JARDIN
Imaginez que votre cerveau est un jardin ; sauf qu’au lieu d’y faire pousser des fleurs, des fruits et des légumes, vous y faites pousser des connexions synaptiques entre les neurones. Ce sont les connexions au travers desquelles voyagent les neurotransmetteurs comme la dopamine, la sérotonine et autres.
Les “Cellules gliales” sont les jardinières de votre cerveau – elles agissent afin d’accélérer les signaux entre certains neurones. Mais d’autres cellules gliales sont les vidangeuses, arrachant les mauvaises herbes, tuant les insectes nuisibles et raclant les feuilles mortes. Nous appelons ces jardinières élagueuses “cellules microgliales.” Elles élaguent vos connexions synaptiques. La question est : « Comment savent-elles quoi élaguer ? »
Les chercheurs commencent à pleine à débroussailler ce mystère, mais ils savent déjà que les connexions synaptiques peu utilisées sont marquées par une protéine, C1q (ainsi que d’autres). Lorsque les cellules microgliales détectent ce marquage, elles se collent à la protéine et détruisent – ou élaguent – le synapse.
Voilà comment votre cerveau fait de la place afin que vous puissiez construire de nouvelles connexions plus solides et apprendre davantage.
POURQUOI LE SOMMEIL EST SI IMPORTANT
Les cellules de votre cerveau se nettoient automatiquement pendant le sommeil.
Crédit Image: starbrydge.com
Vous avez déjà eu l’impression que votre cerveau était plein à ras bord? Probablement lorsque vous commenciez un nouveau travail, une nouvelle tâche ou que vous vous imprégniez totalement dans un projet. C’est parce que vous ne dormez pas assez, même si vous emmagasinez constamment de nouvelles informations. En un certain sens, votre cerveau déborde !
COMMENT NOTRE CERVEAU SE NETTOIE
Lorsque vous apprenez un tas de nouvelles choses, votre cerveau construit des connexions, connexions encore inefficaces et ponctuelles (ad hoc). Votre cerveau a besoin d’élaguer un grand nombre de connexions afin de pouvoir construire des circuits mieux fuselés et plus efficaces. Il fait cela lorsque vous dormez.
Quand vous dormez, votre cerveau se nettoie – vos cellules cérébrales se rétrécissant jusqu’à 60 % pour faire de la place aux jardinières gliales qui débarquent et vous débarrassent des déchets et élaguent les synapses.
Vous est-il déjà arrivé de vous réveiller après une bonne nuit de sommeil et de pouvoir réfléchir clairement et rapidement ? C’est que tout cet élagage et l’augmentation de l’efficacité des circuits qui se sont faits durant la nuit vous a fait beaucoup de place pour acquérir et synthétiser de nouvelles informations – en d’autres mots, pour apprendre.
C’est aussi la raison pour laquelle les siestes sont si bénéfiques à votre capacité cognitive. Un somme de 10 à 20 minutes donne la chance à vos jardinières microgliales de débarquer, de supprimer des connexions inutilisées et de faire suffisamment de place pour que de nouvelles connexions s’instaurent.
Réfléchir avec un cerveau qui manque de sommeil c’est comme se faire un chemin en pleine jungle équatoriale avec une machette. C’est très dense, on avance lentement et c’est exténuant. Les branches se chevauchent et empêchent la lumière de passer. Réfléchir avec un cerveau bien reposé c’est comme marcher joyeusement dans Central Park ; les sentiers sont clairs et se croisent à des endroits précis, les arbres ont leur place et vous pouvez voir loin devant vous. C’est vivifiant.
CONCENTREZ-VOUS (avec pleine conscience) SUR CE QUI VOUS ACCAPARE
En fait, vous avez un certain contrôle sur ce que votre cerveau décide de supprimer quand vous dormez. Ce sont les connexions synaptiques que vous n’utilisez pas qui sont marquées pour le recyclage. Celles que vous utilisez seront arrosées et oxygénées. Alors, appliquez la pleine conscience à ce qui occupe vos pensées.
Si vous passez trop de temps à lire des théories sur la fin de Game of Thrones et très peu sur votre travail, devinez quelles sont les synapses qui seront marquées pour recyclage ?
Si vous êtes en conflit avec quelqu’un au travail et que vous gaspillez votre temps à savoir comment vous venger au lieu de penser à l’important projet sur lequel vous travaillez, vous allez vous retrouver avec une synapse superstar pour des complots revanchards mais un esprit peu innovateur.
Pour bénéficier du système naturel de jardinage de votre cerveau, vous n’avez qu’à penser à ces choses qui vous sont importantes. Vos jardinières sauront renforcer ces connexions et élaguer celles qui vous intéressent moins. C’est ainsi que vous aidez le jardin de votre cerveau à fleurir.
Judah Pollack est co-auteure de The Chaos Imperative, et Olivia Fox Cabane est auteure de The Charisma Myth.
Traduit par Richard Parent
Source de l’article: Esprit Science Métaphysiques
Le mensonge dans lequel nous vivons (The Lie We Live)
De quoi ça parle ? De la vie, de la votre, de la mienne…. de ce que nous sommes devenus, et de ce que nous sommes en train de devenir.
Ça fait un peu mal par moments, ça envoie des tomates au visage, c’est assez dur de tout prendre d’un coup. Et pourtant, c’est presque de notre devoir d’en prendre conscience. Et c’est pour cela que je la partage avec vous.
Je vous préviens, ça dure plus de 8 minutes mais ça vaut LARGEMENT la peine de la voir jusqu’au bout. Promis, vous ne le regretterez pas !
À quelques larmes du bonheur
Je vous reblogue aujourd’hui un texte de Marie-Pier qui me touche personnellement.Nous entendons continuellement que nous devons penser plus positif, voir le verre à moitié plein, avoir de la gratitude pour ce que nous avons… etc. Nous connaissons tous cette recette du bonheur, alors pourquoi est-ce qu’elle ne fonctionne pas pour la plupart d’entre nous ?
C’est tellement facile à dire de changer nos pensées pour du positif quand tout va mal, mais ce n’est si facile à faire ! Lorsque nous sommes dans le noir, la dernière chose dont nous avons envie est de voir la vie en rose…Ce que Marie-Pier nous propose est de laisser aller ce monstre qui nous détruit au lieu de partir en guerre contre lui pour essayer de le combattre…Bonne lecture et bonne réflexion !
Patrick Dufficy
À quelques larmes du bonheur

Vous pouvez voir à gauche un endroit où je marche souvent. C’est un chemin à Ubud, dans un secteur qui s’appelle Penestanan (à mon avis, le quartier idéal où rester ici, car c’est proche de l’action, mais paisible).
Quand je marche sur ce chemin, je me sens souvent comme si j’étais dans un petit paradis. La végétation est ultra luxuriante, et on peut admirer quelques rizières à droite tout en marchant. Puisque le chemin est surélevé (il y a une dénivellation de plusieurs mètres du côté des rizières), ça rend la vue encore plus spéciale. Oh, et il y a une sorte de rigole qui coule en-dessous et à côté du béton, comme vous pouvez le voir, donc ça produit un joli son.
Il y a un mois et demi, je marchais au même endroit, et voici ce que je voyais : un chemin de béton en décrépitude, trop étroit et dangereux (à cause de la fosse de plusieurs mètres), avec un cours d’eau sale et souvent malodorant à côté. En fait, à ce moment, à peu près tout ce que je voyais ici me semblait laid et repoussant.
Mon expérience a donc changé radicalement. Que s’est-il passé?
Ce n’est pas que j’ai choisi d’être «positive». Je n’ai pas essayé de me convaincre de «focaliser sur les beaux côtés». Et je n’ai pas fait une liste de gratitude. Non, c’est tout le contraire, en fait… Mon attitude s’est améliorée parce que j’ai accepté de plonger dans la noirceur qui m’habitait.

Je ne sais pas si vous traversez présentement une phase où vous êtes plutôt négatif, rempli de jugements de toutes sortes. Ou sans être ultra négatif, peut-être sentez-vous au fond de vous, sous la surface, une désapprobation subtile mais constante de vous-même et de ce qui se présente à vous?
Voyant cela, peut-être essayez-vous de vous entraîner à changer de perspective. Oui, peut-être essayez-vous d’entretenir des pensées plus positives, plus ensoleillées. Et probablement remarquez-vous que ça ne fonctionne pas tout à fait… ou du moins, jamais pour très longtemps.
Il arrive que notre négativité soit causée par une simple «mollesse». Quand c’est le cas, on n’a qu’à se ressaisir, à rediriger notre attention sur les aspects positifs, et voilà! Mais parfois, nos pensées noires n’ont rien à voir avec nos pensées, si je peux dire. Elles sont la manifestation d’un mal-être étouffé qui rejaillit de tous bords, tous côtés – incluant dans notre esprit – pour attirer notre attention. Dans mon cas, comme je l’ai déjà mentionné, mon séjour à Bali a fait remonter à la surface une sorte de mal-être bien enfoui. C’est ce qui teintait ma perception. Et quand on est dans un tel état, on peut essayer de cultiver les plus belles pensées possibles, mais c’est l’équivalent de mettre un filtre rose par-dessus un gros filtre gris. Ça ne change à peu près rien. En fait, non, ça bloque la lumière encore davantage.
On aime tous le bien-être, l’allégresse… et on veut bien sûr se sentir léger le plus rapidement possible. Mais le paradoxe est qu’on ne s’allège généralement pas en essayant de s’alléger, mais en rencontrant ce qui nous pèse. Si souvent, la seule chose qu’on ait à faire pour défaire un gros nœud de négativité est de se permettre de ressentir l’émotion derrière et de pleurer, afin que l’énergie puisse circuler et s’en aller. Le moindre petit mouvement courageux vers cette lourdeur sera toujours infiniment plus puissant que mille tentatives d’améliorer nos pensées.
Être rempli de soleil et de positivité est notre état naturel. On n’a pas à ajouter de la joie à notre vie… La joie est l’essence de ce qu’on est. On est appelés plutôt à laisser aller ce qui l’étouffe. Oui, on est appelés à aller chercher les monstres qu’on a cachés dans le sous-sol et à leur redonner leur liberté, afin qu’ils puissent enfin s’en aller. Oh, ça demande parfois un courage infini. Mais tout doucement, sans forcer, le filtre devient ainsi de moins en moins gris. Et un beau jour, on se surprend à regarder notre chemin imparfait, dangereux, un peu décrépit et à lui trouver des petits airs de paradis.
Bon mardi!

Source de l’article: Matin Magique
Le trop-plein! Quoi faire avant que ça déborde?
Un autre excellent article d’André Cloutier.
Ici il nous donne des trucs afin d’éviter l’EXPLOSION dans notre vie.
La dépression règne en maitre dans nos sociétés stressées et nous devons nous équiper des bon outils pour passer à travers ou carrément l’éviter.
Patrick Dufficy
Namasté
Il y a des MOMENTS DANS LA VIE où nous avons la DÉSAGRÉABLE SENSATION que nous avons un TROP-PLEIN, un certain RAS-LE-BOL et que nous sommes SUR LE POINT DE DÉBORDER, pour ne pas dire EXPLOSER! Nous pouvons avoir un trop-plein au niveau du travail, de la vie privée, un trop-plein au niveau des engagements, des responsabilités, des attentes, des obligations, des émotions, des pressions extérieures et intérieures, etc. Notre tête est pleine et le hamster qui y réside s’en donne à cœur joie.
NE PAS PRENDRE LE TEMPS DE S’ARRÊTER risque fort de vous apporter un grand niveau de STRESS, qui vous conduira sur les chemins de l’ANXIÉTÉ et de l’ANGOISSE! Puis, vous aurez un manque d’ÉNERGIE, de MOTIVATION, votre QUALITÉ DE VIE sera GRANDEMENT DIMINUÉE, sans parler de l’ABSENCE de la notion de PLAISIR et de la JOIE DE VIVRE! Alors s’installera un sentiment d’IMPUISSANCE, une PEUR de la PERTE DE CONTRÔLE face à ce trop-plein!
La DÉTRESSE, la TRISTESSE et la DÉPRIME seront à votre porte! Puis les LARMES VONT MONTER, ou selon les circonstances, VOUS RISQUEZ D’EXPLOSER!
Bref, le DÉBORDEMENT EST PROCHE et il est TEMPS D’AGIR AVANT QUE CELUI-CI NE SE PRODUISE!
VOICI QUELQUES SUGGESTIONS AFIN D’ÉVITER CE FAMEUX TROP-PLEIN :
• ÉVITER D’UTILISER DES GÉNÉRALISATIOINS telles que C’est TOUJOURS comme ça! C’est pareil PARTOUT! Ça m’arrive TOUT LE TEMPS! Ce n’est JAMAIS la même chose! TOUT LE MONDE le fait!
Si vous prenez le temps de penser à chacun de ces mots en LETTRES MAJUSCULES dans les énoncés ci-haut, vous pourrez constater qu’ils font partie de votre vocabulaire et qu’ils finissent par vous faire croire qu’ils sont la réalité. Et si dans la réalité les mots « TOUJOURS », « PARTOUT », « TOUT LE TEMPS », « JAMAIS » et « TOUT LE MONDE » N’EXISTAIENT PAS!?
Prenez le temps de bien y penser pour une deuxième fois : « TOUJOURS », « PARTOUT », « TOUT LE TEMPS », « JAMAIS » et « TOUT LE MONDE »… est-ce vraiment possible et réel?
Il est plus sage d’utiliser un langage plus clair, plus précis et qui relève des faits. Il est alors plus facile d’avoir de nouvelles idées et vous serez surpris de la rapidité à laquelle celles-ci se manifesteront et se mettront en place.
• FAIRE LA PART DES CHOSES. Malgré un trop-plein il est très rare que tout déborde en même temps, et ce, dans tous les domaines de notre vie. Faire un inventaire (une liste) de ce qui va bien et un autre de ce qui nous préoccupe est une bonne façon de faire la part des choses. Faire la part des choses peut aussi signifier de prendre conscience de ce qui nous appartient, de ce sur quoi nous pouvons agir et de ce qui appartient aux autres. Vous réaliserez peut -être que vous avez tendance à prendre sur vos épaules des situations dont d’autres sont responsables et vous constaterez que votre esprit deviendra de plus en plus clair.
• ÊTRE EN MODE SOLUTION plutôt qu’en mode victime. Le fait de ne pas s’apitoyer sur son sort et d’être à la recherche des comment faire pour arriver à des solutions vous amènera à regarder sous un autre angle les réalités perçues.
• LA RÈGLE D’EXCEPTION. Ce n’est certainement pas la première ni la dernière fois de votre vie que vous éprouvez ce sentiment de trop-plein. Rappelez-vous comment vous avez réussi à passer à travers cet état de trop -plein dans le passé. Comment avez-vous procédé? Qu’est-ce qui a particulièrement aidé? Vous découvrirez en vous une multitude de ressources. Le fait de regarder du côté positif de votre vie active, vos ressources, votre énergie vous redonnera confiance. Une autre façon d’aborder la vie, une façon qui apporte une grosse différence.
• LA NOTION TEMPS. Posez-vous des questions concernant le temps. Qui a fixé les échéances, peuvent-elles être modifiées? Qui a dit que tout doit être réglé maintenant? Qu’arriverait-il de si épouvantable dans votre vie ou celle des autres si une échéance était reportée? Vous pourrez constater que les catastrophes appréhendées existent plus souvent dans nos têtes que dans la réalité.
DÉDRAMATISATION, PRENDRE DU RECUL, LÂCHER PRISE, SENS DE L’HUMOUR, CHANGER SON ATTITUDE, S’EXPRIMER, S’AFFIRMER, METTRE SES LIMITES, SE RESPECTER, PRENDRE SA PLACE, ÊTRE OPTIMISTE et CONFIANT sont aussi d’autres ressources importantes à ajouter à ces suggestions pour gérer le tout!
Espérant que ces quelques suggestions pourront vous être utiles et apporter légèreté au sein de votre vie.
Source de l’article: Le RIME
LE VILAIN SAPIN DE MONTRÉAL
J’étais à une dizaine de mètres de lui quand j’ai entendu une femme dire à son mari : « Ouain, on peut pas dire qu’ils se sont forcés ben ben fort ! » Comme des milliers de Montréalais, cette femme donnait son opinion sur le sapin, prétendument le plus haut du pays, installé depuis mercredi en plein cœur de la place des Festivals.
Une laideur ! Une honte ! Un chicot ! Le sapin de 88 pieds a droit aux pires insultes sur les réseaux sociaux. Philippe Pelletier, l’un des propriétaires de Sapin MTL, l’entreprise qui a déniché et installé ce sapin, est très déçu de la réaction du public. « Les gens sont tellement méchants. Nous, on a juste voulu bien faire et offrir un cadeau à la Ville de Montréal », m’a-t-il dit hier.
L’an dernier, Philippe Pelletier a voulu réaliser un coup publicitaire en organisant une compétition de lancer du sapin lors de l’Igloofest. Cette année, il est allé chercher une petite subvention de 2500 $ et un commanditaire afin de pouvoir offrir à Montréal le sapin le plus haut du monde.
Philippe Pelletier voulait un sapin plus grand que celui qui trône chaque année, depuis 1931, devant le Rockefeller Center à New York. Manque de pot, les New-Yorkais ont décidé de battre leur propre record. Celui qui a été inauguré mercredi soir fait 93 pieds. Non seulement notre sapin est le plus laid, mais il n’est pas le plus grand. Quel déshonneur ! Rendu là, allons tous nous cacher dans des grottes pour le temps des Fêtes !
C’est sûr que lorsqu’on tombe sur le fameux sapin, situé à l’entrée du Grand Marché de Noël, à l’angle des rues Jeanne-Mance et Sainte-Catherine, on a un choc. Mais une fois la surprise passée, on lui trouve plein de qualités.
Ce sapin est un peu comme un petit chien bâtard dont personne ne veut et qui nous séduit avec ses grands yeux tristes. Je l’avoue, au bout de deux minutes, j’ai craqué pour ce sapin imparfait. J’ai voulu l’adopter. Je me contenterai de le défendre dans cette chronique.
D’abord, si on avait voulu un beau sapin comme à New York, il aurait fallu faire comme les New-Yorkais. Philippe Pelletier m’a expliqué qu’une équipe américaine travaille pendant un mois à préparer l’arbre afin qu’il ait une forme conique impeccable. Cette équipe fait exactement ce que ma mère faisait : elle demandait à mon père de couper des branches dans le bas du sapin, de percer des trous avec sa Black & Decker et d’ajouter des branches partout où il y avait des espaces vides. Maniaque, ma mère ? Pas à peu près.
Le sapin de New York qui a été inauguré jeudi, une épinette de Norvège, est composé d’un arbre repéré grâce à une recherche en hélicoptère. Il a ensuite été transporté à New York et « enrichi » de plusieurs autres sapins, il est décoré de 45 000 ampoules DEL et son sommet est orné d’une étoile composée de 25 000 cristaux créés par la maison Swarovski. On évalue les coûts de cette opération à environ 100 000 $.
Notre sapin est un baumier du Québec entièrement naturel qui a coûté nettement moins cher (son prix n’a pas été dévoilé). Les coûts de son achat et des lumières ont été couverts par Canadian Tire qui s’offre du coup une commandite très visible (les ornements publicitaires en guise de décoration sont un peu trop criards à mon goût, surtout le jour).
Je ne suis pas le seul à aimer le vilain sapin de Montréal. Mathieu, Alex, Adèle et Alexandra, tous étudiants dans la vingtaine, regardaient l’arbre d’un air attendri hier lorsque je les ai accostés. « On le trouve funky, cet arbre », a dit Alex. « On va faire partie des 50 % des gens qui aiment ce sapin », a ajouté Mathieu.
Au pied du sapin, Henri Lamarre tient un petit kiosque de jouets. « J’entends plein de commentaires négatifs, mais je le trouve cool, cet arbre. » Non loin de nous, Cecilia tentait de se prendre en égoportrait devant le sapin. La femme s’était déplacée spécialement pour voir l’arbre. « Il n’est pas beau, mais, je ne sais pas pourquoi, je l’aime quand même. »
Ce débat autour de l’apparence de ce sapin en dit long sur notre rapport à l’apparence esthétique. Dans un monde qui n’aime que le côté lisse et reluisant des choses, un sapin entièrement naturel, avec ses défauts, sa forme imparfaite, ses branches inégales et son sommet trapu, nous apparaît comme quelque chose de grotesque, de répulsif. Pire, il inspire la défaite et un certain côté « loser ».
Alors, on fait avec ce sapin comme on fait avec tous les marginaux qui vivent dans nos sociétés, on le rejette, on rit de lui, on le méprise.
Si on veut un beau sapin « botoxé » et « lifté », qu’on fasse comme les New-Yorkais : inventons-en un qui n’existe que dans nos fantasmes et les décors de Casse-Noisette. Demandons à Birks de fournir les décorations, aux étalagistes de Holt Renfrew de le parer et à Michèle Richard de venir chanter Petit papa Noël lors de la soirée d’inauguration. Je comprends ce désir de vivre à tout prix la fameuse « magie de Noël », mais je trouve que notre obsession de la perfection et de la beauté nous fait parfois perdre le contrôle.
Lors de ma conversation avec les quatre étudiants, Mathieu a dit quelque chose d’important. Il a dit que ce sapin était à l’image des Montréalais, car il symbolise la diversité. Il a totalement raison, je trouve. Ce sapin nous représente parfaitement bien. Il est un amalgame de plein de choses. Il est imposant, majestueux, mais il est aussi un peu déglingué (n’ayons pas peur des mots), rebelle et échevelé. Il est surtout unique et authentique.
Peut-être que ce vilain sapin est en train de fournir aux Montréalais un symbole. Et si, chaque année, au lieu de se créer un arbre de catalogue Sears, on s’évertuait à trouver celui qui est le plus vrai, le plus naturel, le plus authentique ? Ça nous rapprocherait de la sincérité. Une denrée rare de nos jours.
Et en plus, ça nous ferait un bon sujet de discussion le 24 au soir autour de la dinde.
« Non mais y est-tu assez laitte le sapin cette année !
— Oui, ils l’ont vraiment bien choisi ! »
Source de ce texte: La Presse – Chronique de Mario Girard
Un autre superbe mais triste exemple d’une société toujours attiré vers le paraître, la beauté et la perfection… Mais qu’est-ce que la vrai beauté et la véritable perfection ?
Bonne réflexion !
Patrick
Pensées troublantes…
La culture est en train de basculer, et on dirait que ça s’accélère. De plus en plus dur de suivre, de comprendre, de ne pas perdre pied.
Avec internet et la consommation absolue, la vérité, la justice, la réalité n’existent plus. C’est la culture de l’accumulation, de la juxtaposition, de la navigation, de l’expression, de l’individu. Tout ce qui se dit, tout ce qui se fait, a le droit d’exister, tout est légitime, tout est d’égale valeur. Les valeurs et la hiérarchie des valeurs sont une invention des baby boomers.
Les chroniqueurs qu’on entend dans les média savent tout, ont tout vu, tout entendu: mais ils ne savent qu’étaler leur érudition-google et s’écouter parler.
La réalité n’existe plus. La vérité n’existe pas. La communauté n’existe plus. Nous vivons tous dans une bulle gonflée artificiellement qui nous isole de la réalité. Nous sommes tous branchés à quelque chose qu’on ignore.
C’est dur à comprendre quand on a vécu avant et quand on vit en campagne, qu’on est en contact avec la nature à chaque instant, qu’on fait un travail physique, qu’on est lié à une communauté: mais en ville, de plus en plus de gens ne travaillent plus physiquement; pour eux, tout cela n’existe plus, la vie est autre chose, quelque chose comme un cirque ou un spectacle.
Ça me trouble profondément. Je ne suis pas loin de penser que ce doit être ça la pente qui mène à la décadence ou à l’extinction ou à la désagrégation sociale et mentale, à moins que ce soit la transition vers un réalité virtuelle absolue, dans lequel l’univers et la connaissance ne sont qu’un hologramme éphémère.
Source de ce texte: Roméo Bouchard
Forcer pour faire arriver les choses!
POUR-TEMPS!!! Ce n’est pas une erreur d’orthographe, mais plutôt un jeu de mot pour vous amener à la réflexion sur ce qui suit.
Pourquoi essayons-nous d’en faire tant si cela nous épuise et ne donne pas les résultats escomptés?
Pourquoi y penser si fort et si souvent?
Pourquoi faire tourner en boucle dans notre tête cette façon de faire qui n’amène nulle part sinon à la déception et à l’attente?
Pourquoi nous inquiéter et nous stresser?
Arrêtons d’essayer d’en faire tant si cela nous épuise et ne donne pas les résultats escomptés!
Arrêtons d’y penser si fort et si souvent!
Arrêtons de faire tourner en boucle dans notre tête cette façon de faire qui n’amène nulle part sinon à la déception et à l’attente!
Arrêtons de nous inquiéter et de nous stresser!
POURQUOI NE PAS AVOIR LA SAGESSE DE LAISSER LES CHOSES ARRIVER?
Arrêtons d’insister, de manipuler, de contraindre et/ou de contrôler!
Oui je dis bien contrôler, car forcer à faire arriver les choses est une forme de contrôle. Nous pouvons prendre des mesures positives pour les aider à arriver et nous pouvons aussi faire notre part. Par contre, nous faisons souvent bien plus que notre part et nous dépassons les limites de la part qui nous incombent afin de pouvoir contrôler, surveiller et contraindre.
Ce contrôle que nous pensons avoir, n’est en réalité qu’une illusion, car contrôler va à l’encontre du but recherché et la plupart du temps produit l’effet contraire.Ceci n’apporte que frustration, insatisfaction, déception, impatience, une perte d’énergie et j’en passe. En faisant plus que notre possible pour que quelque chose arrive, il se peut que nous empêchions vraiment cette chose d’arriver!
Faisons notre part de façon détendue, dans l’harmonie, le respect et la paix. Puis, lâchons prise tout simplement! FORÇONS-NOUS AU BESOIN DE LÂCHER PRISE!!! Mettons autant d’énergie à lâcher-prise que nous en avons mis à essayer de contrôler et de forcer les choses à arriver. Arrêtons de contraindre les choses à arriver et permettons-leur d’arriver naturellement
Trouvons notre façon d’arrêter de forcer les événements et les choses nous surprendrons!
Il se peut que la chose attendue n’arrive pas. Il se peut qu’elle n’arrive pas comme nous l’aurions voulu et comme nous l’espérions. Le résultat pourrait être totalement différent de ce à quoi nous nous attendions, mais cela peut quand même être super, simplement différent. Cela peut même être merveilleux, et surprenant. Les surprises sont une bonne chose, si nous acceptons que les choses changeront toujours et que le changement est une bonne chose.
Peut-être que ce que nous voulons ou désirons n’est pas ce qu’il nous faut ou avons de besoin! Restons ouverts, confiants et flexibles!
Apprenons comment fonctionnent les choses. Au lieu d’essayer de faire fonctionner les choses de la façon que nous voulons qu’elles le fassent, regardons-les simplement fonctionner. Nous apprendrons beaucoup plus de choses sur la nature humaine, sur la nature du monde, en voyant les choses fonctionner sans que nous les contrôlions. Ayons confiance en la vie et marchons main dans la main avec elle. Nous serons surpris de la belle complicité entre elle et nous.
Permettons aux choses d’arriver naturellement, cela pourrait nous changer!
Source de ce texte: Le RIME
J’ai découvert cet article d’André Cloutier par hasard et j’ai vraiment adoré.
Je me devais de vous le partager.
Ce texte porte sur le même sujet que le précédent article, Lâche prise et la magie émerge, mais avec une approche un peu différente.
Le sujet du lâcher prise est tellement controversé… Même dans mon parcours de développement personnel j’entendais souvent qu’il faut se créer des buts et foncer comme un char d’assaut pour y arriver.
Avec mon expérience autant au niveau développement personnel, leadership, et spirituel, je crois que le plus important est d’écouter notre intuition, notre inspiration.
C’est certain qu’il faut passer à l’action à un certain degré, mais écoutons notre instinct et si ce que nous faisons ne fonctionne pas et que nous avons en plus un mauvais pressentiment, lâchons prise et voyons si une autre option s’offre à nous.
À la prochaine.
Patrick Dufficy
Namasté
Le succès, l’échec et la méga zone grise
Je vous partage aujourd’hui un super article de Marie-Pier sur le succès versus l’échec.
— Patrick Dufficy —

« Certaines de tes plus grandes avancées, tu les as jugées comme des échecs, et certaines de tes plus profondes retraites, tu les as considérées comme des succès. »
J’ai rencontré pendant plusieurs mois un très grand défi. Je me suis battue comme je ne m’étais encore jamais battue de ma vie… J’ai été poussée au bout de moi-même. J’ai accepté de me plier et déplier, et replier encore comme une feuille d’origami. J’ai marché les yeux bandés vers l’inconnu… Tout ça, pour un idéal que je portais au fin fond de mon âme. Je me sentais appelée à persévérer contre vents et marées, et je me suis écoutée. Ça semblait probablement fou, par moments, mais je savais dans mes tripes que j’étais sur le bon chemin.
Je n’ai finalement pas atteint mon but. Eh non… La vision qui m’habitait si profondément et dans laquelle j’avais tant investi n’est pas devenue réalité. Je savais que c’était une possibilité, car le risque était évident depuis le début, mais ce n’en fut pas moins douloureux.
Voici ce qui me fascine : si j’avais atteint mon objectif, mon histoire serait généralement interprétée comme une belle histoire de persévérance. Une histoire de «Quelles que soient les apparences, tout est possible… La vie est forte et il faut se faire confiance!». Mais puisque la situation ne s’est pas dénouée comme je l’aurais souhaité, la plupart des gens verraient le tout comme une défaite. On dirait peut-être que je n’ai pas assez lâché prise… Certains avanceraient probablement que j’étais en déni. Bref, on tirerait une leçon que je n’ai pas apprise. Or (et c’est la partie qui me fascine…), dans les deux cas – que j’aie obtenue le résultat désiré ou non –, j’aurais fait exactement la même chose.

Le résultat est généralement ce qui nous amène à définir ce qui est une réussite et ce qui ne l’est pas. N’est-ce pas totalement, incroyablement ridicule, quand on y pense? Car premièrement, il y a généralement bien des facteurs hors de notre contrôle qui peuvent influencer notre récolte. Mais surtout… Mon Dieu, la vie est plus complexe et nuancée que cela! Parfois, ce qui semble être un échec est la meilleure chose qui puisse nous arriver. Parfois, on a simplement besoin de vivre l’expérience vers laquelle on se sent appelé, et le résultat est bien secondaire pour la partie de notre être qui nous y a guidé. Ou parfois, notre tête peut nous dire de «faire la bonne chose», mais on sent dans nos tripes qu’on a besoin d’aller jusqu’au bout de la situation. Bref, quand on se rappelle l’ampleur de la vie, notre façon de juger ce qui se passe est assez limitée merci.
Ainsi, la question est donc : si on ne peut se fier aux apparences, qu’est-ce qu’un succès, et qu’est-ce qu’un échec? Comment savoir si le constat est positif ou non?
Personnellement, j’ai recours à des questions comme : ai-je été à l’écoute de mon être profond? Me suis-je respectée? Étais-je motivée par la peur ou par l’amour? Et pas besoin d’une grande analyse… On connaît toujours la réponse intuitivement.
Donc en ce qui me concerne, quand j’explore le tout, en ce qui a trait à la situation que j’ai vécue (il s’agissait d’une relation amoureuse, mais ça aurait pu être n’importe quoi), c’est à peu près 85/15. Environ 85 % des choix que j’ai faits étaient courageux, en alignement avec mon chemin de vie et ancrés dans l’amour (par opposition à la dépendance). Et il y a un 15 % où j’étais motivée par la peur et où j’ai vraiment dépassé une ligne.
Donc ç’a été une «erreur» à 15 %, et un «succès» à 85 %. Et si l’histoire s’était conclue avec un mariage sur le bord de l’océan, avec des dauphins qui font des pirouettes à l’horizon et une performance surprise de Pavarotti… Eh bien, ça aurait été une «erreur» à 15 %, et un «succès» à 85 % également.

Ainsi, on peut constater qu’on se prive de beaux déclics si on fait moins d’introspection quand on considère avoir réussi. Et on se crée beaucoup de lourdeur inutile en déduisant automatiquement qu’on a failli lorsque les choses ne vont pas comme on l’aurait choisi. On gagne donc tellement à laisser un peu d’espace autour de nos constats, quels qu’ils soient. Et en fait, peut-être pourrait-on même s’offrir une pause de jugement et d’évaluation, occasionnellement… Oui, peut-être pourrait-on arrêter de chercher des leçons à apprendre, de temps à autre, et utiliser cette énergie pour s’envelopper de bonté et d’amour, tout simplement. Car n’est-ce pas ce que toutes ces leçons et ces pseudo échecs tentent de nous apprendre, ultimement?
Bon lundi magique! (Si vous connaissez des personnes qui ont le sentiment d’avoir failli, j’apprécierais grandement si vous partagiez ce message avec eux. Merci!)
Source: Matin Magique
Lâche prise et la magie émerge
J’ai adoré ce texte sur le « lâcher prise » et je me devais de le partager.
—– Patrick Dufficy —–
Lâcher prise sur la vie, elle n’a pas besoin de moi pour me diriger là où je dois aller.
Lâcher le contrôle, abandonner toutes mes pensées, tout ce que je pense être, tout ce que je crois bon de faire, en vérité je n’ai pas besoin de tout ça, je vois bien que les meilleures choses qui me sont arrivées n’ont pas été commandé par mon mental…
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