Officiers de police près de la mosquée suite à la fusillade à Québec. REUTERS/Mathieu Bélanger
« Un acte terroriste dans notre petite ville paisible de Québec, comme est-ce possible ? »
C’est la réaction la plus répandue de la population locale au lendemain de l’attentat. En général c’est de l’incompréhension, mais surtout de la colère malheureusement.
Pour une rare fois je suis d’accord avec un commentaire du maire de Québec Régis Labeaume. « Aucun être humain ne devrait payer de sa vie par le fait de sa race, de sa couleur, de son orientation sexuelle, de sa croyance religieuse. »
Auparavant considéré comme « zone de paix », le Canada est de plus en plus le théâtre d’actes à caractère raciste, comme des murs de mosquées aspergées de sang de porc ou des autocollants haineux dans des quartiers d’immigrants.
Personnellement, je suis extrêmement attristé des évènements, mais surtout de constater que c’est encore une motivation à faire naitre et renaitre des élans de racisme.
J’ai dû arrêter de lire les commentaires sur les médias sociaux ce matin tellement ce n’était que de la haine, de la rancune et une soif de vengeance.
Le mal a encore gagné une partie, mais nous sommes malgré tout plusieurs petits groupes au Québec et à travers le monde à envoyer des ondes d’amour pour aider à contrecarrer cette monter de haine.
Je comprends que la grande majorité des gens se sentent enragés face à cet événement et croient insensé d’avoir des pensées d’amour en de tels moments, mais n’oubliez jamais que la colère ne fait qu’alimenter la haine.
« On ne peut éliminer l’obscurité avec encore plus de noirceur. Seule la lumière peut en venir à bout. »
Je pris pour les familles et les proches des victimes.
Patrick